Public imaginaire
(dans les coulisses de ma tête)

 

Nora Hamzawi, comme tant d’autres artistes, s’est vue privée de son public pendant la période des confinements. Pour faire face à cette situation inédite, elle va, petit à petit, recréer dans la solitude de la sphère privée les conditions de la scène. Elle ouvre ainsi son cœur à un public imaginaire. Seule dans sa chambre, trop exiguë pour lui donner l’impression d’être au théâtre, elle rêve un public avec lequel elle pourrait partager ses émotions, ses réflexions, ses angoisses. Toutes les situations à la fois tragiques et absurdes relatives à la pandémie passent au crible de son regard lucide et acéré : la clandestinité d’un brunch entre amis, la construction d’une bibliothèque de fortune pour donner l’image d’une intellectuelle lors des réunions zoom, les téléconsultations médicales… Au-delà de son humour cinglant, Nora Hamzawi expose ses doutes sur sa capacité à se confronter à elle-même, dans une période où le vide créé autour d’elle l’y oblige, sur la pérennité de sa relation amoureuse, quand rien ne peut venir la nourrir.

Elle donne à lire l’hystérisation de la société qu’occasionnent cette crise inédite et la déstructuration du temps et des repères qu’elle implique.

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35 ans, dont 15 avant internet
(tout ce qu’il me reste d’avant instagram)

 
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Avec l'autodérision et la lucidité qui la caractérisent, Nora continue d'explorer l'époque et d'en subir les absurdités.

Des cigarettes en chocolat à la clope électronique, du Nokia 3310 à l’Iphone, de Snake à Instagram, elle nous livre le récit de son passage à l’âge adulte sans passer par la case Tinder.

Partagée entre l’envie d’avoir des likes et la nostalgie du temps d’avant les réseaux sociaux, elle se demande comment évoluer sereinement dans un monde où tout ce qui nous entoure n’existait pas au moment de se construire.
Parfois mélancolique, souvent acide et toujours drôle, Nora dresse un portrait-robot sans fard de nos névroses à tous.

 
 

30 ans, 10 ans de thérapie
(journal d’une éternelle insatisfaite)

 

Publié dans sa 1ère édition chez Mazarine (2016), puis en poche chez Marabout (2017), le livre de Nora Hamzawi en partie tiré de ses différentes chroniques sur France Inter et dans Grazia, s’est déjà vendu à plus de 70.000 exemplaires.

Obsessionnelle, parano et hypocondriaque, Nora Hamzawi partage ses petites angoisses ordinaires avec humour et autodérision. A mi-chemin entre séances chez le psy et journal intime, elle décortique des scènes de nos vies pour mieux y trouver sa place. Comment fait-on pour avoir l'air à l'aise en soirée ? Qui sont ces gens qui fréquentent les stations de skis ? Y a-t-il un âge pour arrêter de regarder La Boum ? Pourquoi est-ce qu'on est obligé de se tutoyer dans les magasins bios ? Son regard sur le monde, sa perception des situations et son désarroi, amusé et sensible, révèlent l'absurdité et la folie du quotidien. En bref, si vous vous demandez régulièrement si vous êtes normal ou à côté de la plaque, cette introspection sans filtre devrait vous aider à relativiser !

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